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Fidéliser ses équipes : priorité ou mirage ?

  • Photo du rédacteur: Julien Cotte
    Julien Cotte
  • 19 sept.
  • 2 min de lecture

Fidéliser ses équipes. Le mot est partout. Dans les plans stratégiques, les séminaires, les conférences. Mais derrière le slogan, que met-on vraiment ?


Quelques chiffres pour commencer :


  • Au 1er trimestre 2025, on a enregistré en France près de 493 000 démissions dans le secteur privé (source Dares).

  • Selon Gallup, seuls 21 % des salariés dans le monde se disent engagés (contre 23% en 2024).

  • Et l’Insee nous rappelle qu’en France, près de la moitié des salariés a moins de 5 ans d’ancienneté dans leur entreprise.


Autrement dit : la mobilité n’est pas une exception, c’est la norme.


Le vrai coût (et la fausse solution)


Face à ce constat, beaucoup d’entreprises réagissent avec un réflexe : “ajoutons des avantages”. Tickets restos, salle de sport, babyfoot, séminaires grandioses… Ce n’est pas inutile, mais ce n’est pas la clé. C’est souvent du marketing RH. Et cela coûte cher.


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Le vrai sujet, c’est ce que vit le salarié au quotidien :


  • Un cadre clair, une charge soutenable, des managers accessibles.

  • La formation et le développement, qui donnent envie d’avancer.

  • La mobilité interne quand c’est possible.

  • Et un offboarding soigné quand la route se sépare.


Accepter la mobilité


Je crois qu’il faut cesser de penser la fidélisation comme un absolu. Un collaborateur peut rester 20 ans… ou 3. Les deux sont normaux. Le rôle d’une entreprise est d’accompagner ce parcours, pas de le figer.


Quand quelqu’un part, ce n’est pas toujours un drame : c’est parfois un futur partenaire, client, ou tout simplement un ambassadeur.


Et le recrutement dans tout ça ?


C’est là le point clé.

On peut (et on doit) travailler la fidélisation, mais il faut aussi penser en permanence au recrutement. Parce que les départs sont normaux. Parce qu’ils arriveront, tôt ou tard.

L’entreprise qui recrute régulièrement, qui anticipe, qui garde un vivier actif, vit beaucoup mieux ces cycles.


Mon avis d’expert


Fidéliser, oui. Mais pas à tout prix. Pas avec des artifices coûteux. Et surtout, pas en croyant que l’on va garder tout le monde.

Le vrai travail, c’est d’offrir de bonnes conditions, du développement, du sens… et d’accepter que les talents bougent. Une fidélisation pragmatique, pas une quête de l'impossible !


Et maintenant ?


Je ne crois pas à une “recette miracle” universelle. Mais je crois à une attention permanente aux équipes : écouter, former, reconnaître, accompagner… et accepter que les salariés souhaitent changer d'entreprise, même s'ils s'y sentent bien.


👉 Et vous, qu’en pensez-vous ?

La fidélisation est-elle un Graal à atteindre coûte que coûte ? Ou faut-il plutôt apprendre à vivre avec une mobilité assumée et structurée ?

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Casey

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